Ceci n'est qu'une ébauche de ce qui pourrait se faire en
matière de régularisation orthographique du français. Je n'y crois toutefois
pas trop moi-même...
Le
but de la réforme ortografique est d’amener la grafie du français à être plus
sistématique qu’elle ne l’est aujourdui par l’extension, le plus possible, de
sa logique interne préexistante.
Je
pose les conditions suivantes à la réussite de toute réforme ortografique (même
si c’est sans trop y croire).
1. La grafie du français ne peut en aucun cas être parfaitement fonétique ou fonémique.
La
raison principale en est que l’évolution fonétique historique naturelle du français
l’a mené à de nombreuses élisions, notament de consones finales, qui génèrent de nombreus homofones, qui doivent absolument toujours pouvoir être
distingués à l’écrit.
De
plus, cette évolution fonétique a doné à notre langue ce qui s’apèle en lingüistique
un sandhi, à savoir des fénomènes d’interaccion
aus frontières des mots, que nous nomons liaisons.
De nombreuses liaisons sont obligatoires en français (les autres), et encore plus sont courantes dans le langage soutenu. Les francofones ne doivent en
aucun cas confondre le vert avec le ver ou autres verres.
2. La logique interne du français doit être préservée
Les
francofones ne doivent pas avoir à réaprendre à écrire, ou pire, à lire, ce
serait une perte de temps. L’une des règles cardinales du français et qui sera
préservée est l’amuissement de la consone finale, ou des deux dernières
consones selon le cas (verts = « ver »).
Les voyelles resteront elles aussi la plupart du temps inchangées, à la fois
pour des raisons d’homofonie et pour d’autres, exposées plus bas.
3. Certaines incohérences doivent être corigées
Au
cours de l’histoire, nombreuses incohérences se sont introduites dans la grafie
de la langue. Certaines sont irréductibles, alors que d’autres ne peuvent être
décrites que comme de regrettables erreurs. Par exemple, les x du pluriel… Dérivés d’une contraccion
à utilisée à l’écrit du l et du s, qui terminaient de nombreus mots
(notament par vélarisacion du l – un journal,
des journaus), ce x n’a aucune valeur, ni étimologique, ni
fonétique (il se comporte come un s
en fin de mot). Nous parlerons donc des nombreus
journaus sur les genous.
Dans certains mots comme chois, cela aura pour effet de racorder la mots de la même famille (choisir ; voir aussi heureus - heureusement).
Dans certains mots comme chois, cela aura pour effet de racorder la mots de la même famille (choisir ; voir aussi heureus - heureusement).
Aussi,
dans ce même esprit, j’adopte les Rectificacions
ortografiques de 1990, à moins qu’elles ne s’écartent des règles édictées
ci-dessous.
4. Aucun changement de prononciacion n’est ocasioné par la réforme
Le
français, l’une des langues européennes écrites depuis le plus longtemp,
possède une grafie conservatrice. Il me semble que certaines langues codifiées
plus réçament ont pu adopter une grapfie plus cohérente en raison du fait que
leur prononciacion au moment de la codificacion était plus proche du parler
moderne. Quoiqu’il en soit, historiquement, c’est la grafie qui suit la fonétique à petits pas, et non l’inverse.
5. Les règles gramaticales restent identiques, pour l’essenciel
La
gramaire n’est pas afectée par ces rectificacions, qui ne sont
qu’ortografiques. Quelques changements seront toutefois faits par cohérence avec
les autres évolutions. On aura notament je peus
et je veus.
6. Lien avec les autres langues romanes
Bien
que l’évolucion fonétique du français ait été importante par rapport à ce qu’elle a été
dans la plupart des autres langues romanes, leur grafie généralement
racionalisée par rapport à celle du français ne peut être qu’une source
d’inspiration. Que nos seurs latines aient parcouru un chemin similaire ne peut
que nous éclairer dans notre quête (que de grands mots) d’un peu plus de
cohérence. Les deus autres langues romanes occidentales principales
(c’est-à-dire celles qui forment leur pluriel en s), le castillan et le portugais, sont ici prises explicitement
come sources d’inspiration. De nombreus principes ortografiques de ces langues
sont transposables au français, et c’est ce que nous ferons. Cela aura donc
pour effet colatéral agréable de raprocher la grafie du français de celle des
deus langues romanes les plus importantes au monde (démografiquement). Cela se
manifeste entre autres dans le chois d’éliminer des « lettres
grèques » (qui ne le sont pas, ce ne sont que des translitéracions) et dans le chois de transformer les mots en
–tion en –cion (voir le –ción espagnol et le -ção portugais).
Partie 2
Partie 2
Ça a l'air intéressant. J'y reviendrai.
RépondreEffacerConnais-tu ortograf.net?
Je suis déjà tombé sur leur site, mais pour être franc je suis opposé à une othographe phonétique ou phonémique. Le français n'est pas fait pour ça. L'orthographe devrait être idéalement morphophonémique, phonémique dans le mesure du possible possible tout en marquant les relations entre mots de même famille (sans oublier la place importante des liaisons). Il y aura donc toujours des consonnes muettes en fin de mot, en particulier.
RépondreEffacerMon approche s'apparente à celle d'EROFA (erofa.free.fr), qui souhaite étendre l'usage des règles actuelles pour éliminer les exceptions. Une approche « évolutionnaire » plutôt que « révolutionnaire ».
Dans la réalité, je doute qu'on puisse pogresser autrement que par petits pas. C'est, bon gré mal gré, l'histoire de la norme graphique du français, après tout...